La journée de l’écolier : on se presse sur le chemin de crainte d’arriver en retard.
Les deux élèves de service sont déjà là pour faire l’époussetage, balayer si besoin.
On rentre en classe, non sans avoir montré ses mains, ses ongles qui doivent être propres.
Le lundi matin, le maître ou la maîtresse inspecte la propreté du cou, des oreilles et même on se déchausse pour qu’il (elle) vérifie si les pieds ont été lavés : un pied seulement (malheureusement, on ne sait pas à l’avance lequel sera examiné !)
Les cours : morale ou instruction civique, écriture, lecture, calcul mental, problèmes.
Pour tout cela, l’enseignant doit user d’habileté, car il y a 3 ou 4 niveaux différents : il faut enseigner aux uns tout en donnant un travail aux autres, aider l’un qui peine et trouver un problème supplémentaire à celui qui a déjà fini, consoler le craintif et gronder celui qui « fait l’âne ». Les grands font lire les petits, parfois montrent une opération…
A 11 heure catéchisme, dans l’église tout à côté. Le curé fait réciter l’un après l’autre, ce qui est inscrit dans le petit manuel et que l’on doit savoir par cœur.
A midi, repas à l’école ou chez soi. Après, on balaie les miettes, on démonte la grande table et bientôt les leçons recommencent : géographie, histoire, leçon de choses…etc.